Demain une semaine depuis la catastrophe…

… déjà 6 jours que le virus s’est propagé. Je suis fatigué… d’ailleurs nous le sommes tous, exténués, harassés. Il fait une chaleur épouvantable dans le désert. Mais pas le choix, le grand fossé ne va pas se construire tout seul, on m’a assigné à la recherche de bois et de métal, probablement le travail le plus contraignant. Mais je ne peux pas me permettre de ne pas m’y atteler. D’autres parcourent des kilomètres à la recherche de plans ou d’objets plus utiles.

Ils sont de plus en plus nombreux...

Ce matin, l’un des nôtres a été retrouvé mort infecté, son cadavre en putréfaction se trouve encore en ville, il va vite falloir l’évacuer. Mais qui va s’en charger, le risque est grand? Nous ne sommes plus que 24, déjà 16 de nos amis ont péri de déshydratation, de maladie, et beaucoup n’ont pas su rentrer en ville. Mais peut être sont ils encore les mieux placés à ne plus vivre ce calvaire ? Qui pourrait nous le dire ?

… demain,

Demain je ne sais pas, nous essayons de nous organiser au mieux, 6 j est déjà un record car nous avons perdu le contact avec beaucoup de villes voisines, sommes nous les derniers ?

Aujourd'hui le puits a permis a tout le monde de s'hydrater, merci à la pluie. Malheureusement, nous avons dû lancer aux zombies le cadavre de Laeticia. Malgré les soins prodigués, elle a succombé à ses blessures. Triste fin d'autant plus que nous avons appris plus tard que Kratos avait également trépassé de la même façon. 

Le ciel est gris mais on dirait que la pluie va cesser. Je ne pensais pas un jour maudire le soleil. J'espère que notre purificateur "neuf" nous permettra de récupérer un minimum d'eau des jerricans trouvés jusqu'à présent. En plus, le travail devient harassant. Je ne sais pas ce que je donnerai pour avoir des outils, des vrais. Je crois qu'aujourd'hui je ne fouillerai pas longtemps.

Une pluie diluvienne tombait sur la ville. Malheureusement, aucune de nos installations ne nous permettait de récolter l'eau si précieuse. Dans un soupir, je pris ma gourde en la soupesant: peut être la dernière? Préparant mon attirail, je regarde mes compagnons de fortune quitter la ville: mais pourquoi certains partent tout seul? J'ai peur tout seul. Je n'aime pas les zombies. Déglutissant avec peine, je rejoins Arachnéa pour l'aider à tenir à distance quelques zombies. Nous fouillerons alors avec ardeur en espérant ramener le plus possible de matériaux.

Nous avons encore dû bannir un citoyen. Sa maison commençait à ressembler à un bunker, quel égoïsme. Par chance, la pluie dans la journée a rempli quelque peu notre puits, on devrait s'en tirer pour une vingtaine de rations. Attendez, j'entends des cris affolés.

C'était Desdichado, nous avons failli perdre Sectum. Coincé par 4 zombies, il a failli y passer. Les Hordes de zombies étaient déjà en marche vers la ville et il s'est fallu d'un rien. Arachnéa a volé à son secours et après une course effrénée, nous refermions la porte derrière eux: les zombies tapèrent dessus avec violence dans la seconde qui suivit.

Ce matin l'air est sombre. Nous avons encore perdu un citoyen par déshydratation. Nous déplorons également la mort de Maxidose, son campement a été attaqué cette nuit. Nous n'avons pas revu le nouvellement banni également. Deux expéditions sont sur le départ, espérons qu'elles reviennent saines et sauves avec de quoi survivre. Il est temps pour moi de reprendre les fouilles.

La journée avait pourtant bien commencé. Les fouilles avaient été plutôt fructueuses et nos hommes en expédition avaient eu de quoi nous faire des stocks non négligeables. Et pourtant, tout n'allait pas bien. En effet, alors que nous travaillions dans le chantier, des voix grondèrent. Il s'est avéré que Kratos3000 avait abusé de certains matériaux à l'insu de tous et notamment de l'eau fût gaspillée. Beaucoup voulurent le voir brûlé, lapidé ou pendu. Pourtant, la communauté ne voulut avoir l'air inhumaine: elle le bannit simplement. Malheureusement, 3 ouvriers sont tombés, mort de déshydration: le puits était vide. Un bien triste tribut. Nous avons alors retrouvé Scalou prostré dans sa maison pret à commettre l'irréparable: courage !